On se rappelle que l'année 2018 avait été une mauvaise année boursière. Les guerres commerciales annoncées par les Etats-Unis et les hausses de taux de la Fed avaient fait baisser les marchés financiers. En 2019, un sentiment d'optimisme était revenu chez les investisseurs suite aux négociations commerciales entre le gouvernement de Trump et les chinois. Des accords avec d'autres états comme le Mexique ou le Canada ont rassuré les marchés financiers. Cette embellie boursière a été également portée par les baisses de taux de la Fed aux Etats-Unis.

L'année 2020 s'annonçait ainsi sous de bons auspices, d'autant plus qu'aux Etats-Unis, le taux de chômage atteignait des plus bas historiques. Mais c'était sans compter sur le covid-19 qui a bouleversé le monde. En mars 2020, les marchés ont connu la baisse la plus importante et la plus rapide de l'histoire moderne. Les confinements généralisés, une première historique, avaient gelé l'activité économique globale et la panique était grande tant chez les investisseurs que chez les particuliers anxieux de ne plus pouvoir se procurer les biens de première nécessité. La vitesse des pertes sur les indices a excédé ce que les investisseurs ont vécu en 2008 ou 2009. Toutefois, le "bear market" de mars n'a duré que 58 jours, avant de laisser la place à une des plus fortes hausses boursières connues. Cette première vague de hausse a été portée par un optimisme sur le développement de vaccins et une nette retombée du nombre de nouveaux cas de covid-19. Malgré les deuxièmes, troisièmes et quatrièmes vagues de nouveaux cas de covid-19, les marchés se sont bien tenus entre juin et octobre 2020. En novembre, le marchés ont connu leur meilleur mois depuis 1928 suite à l'élection de Biden et l'annonce du vaccin de Pfizer/Biontech. Au final, les marchés financiers ont connu une hausse en 2020, mais les performances des portefeuilles ont été très contrastées selon la manière dont les investisseurs ont négocié les fortes turbulences de l'année.

Notre vue sur les marchés était positive pour 2020. Quand la crise de mars 2020 est apparue, nous n'avons pas cédé à la panique et il était pour nous hors de question de matérialiser des pertes sur des valeurs que l'on considérait comme solides. Au contraire, tout au long de l'année des achats ont été réalisés sur des valeurs de qualité, afin de profiter des opportunités qui se présentaient.

Nous anticipons que le rebond des marchés financiers va se poursuivre en 2021 mais que la première partie de l'année sera meilleure que la deuxième. Bien que l'on puisse espérer un retour à la vie normale au cours du dernier trimestre de l'année, les dégâts dans l'économie réelle vont devenir plus apparents au cours du deuxième semestre avec la fin progressive des mesures de soutien mis en place par les états et les banques centrales. Ainsi, il faudra être vigilant à tout excès d'optimisme dans les marchés financiers et être opportuniste. Contrarian également car le comportement consensuel n'a pas aidé les investisseurs. Les investisseurs qui ont vendu en mars ou avril 2020 et ceux qui n'ont pas osé rentrer dans les marchés avant la hausse de novembre 2020 n'ont que leurs yeux pour pleurer.

Ceci n'est pas une recommandation de placement mais il s'agit de notre opinion. Consultez votre conseiller avant tout investissement!

N'hésitez pas à nous contacter !

Contactez-nous

30 ans d'expérience dans la gestion de fortune

Contact personnel et privilégié

Accès direct aux placements privés

LGH Financial Strategy entrusts its management to