Ceci n'est pas une recommandation de placement mais il s'agit de notre opinion. Consultez votre conseiller avant tout investissement!
2020 : l'année de la sélectivité ?
L'année 2019 aura été surprenante à bien des égards. Les pronostics de nombreuses banques au début 2019 étaient pour la plupart corrects : ralentissement économique et incertitudes élevées en raison du Brexit et de la guerre commerciale. Conclusion logique : les banques ont recommandé la prudence sur les actions et des durations courtes sur les obligations. Le constat est que si les faits ont donné raison aux pronostiqueurs, le résultat sur les marchés a été très différent de celui escompté : 2019 aura été une année record en termes de performance, tant pour les actions que les obligations. En gros, il aurait fallu être surpondéré en actions et avoir des obligations aux échéances les plus longues possibles.
Qu’en est-il alors pour 2020 ?
Personne n’a la boule de cristal. Toutefois, la marée montante pour la plupart des actifs connue l’année passée pourrait donner lieu à une année de forte sélectivité. D’autant plus que les taux d’intérêts sur les marchés sont en train de grimper, et ce moment pourrait continuer sur fond de réduction de l’aversion au risque des investisseurs et d’une poursuite de la dégradation des déficits publics à l’heure où l’austérité budgétaire, même en Allemagne, est de plus en plus contestée.
2020 pourrait donc être une année plus difficile, marquée par une sélectivité plus forte. Alors qu’en 2019 « tout a marché », cette nouvelle année pourrait se révéler pour les «stock pickers» et les «bond pickers», celle où l’allocation d’actifs aura un impact moindre que la sélection des titres ou des secteurs.
Comme on le dit dans la finance, « les performances passées ne sauraient pas être des indications de performances du futur ». La hausse exceptionnelle de Nestlé en 2019, +31.30%, a donc bien des chances de ne pas se répéter en 2020.
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